Erik EGNELL

Erik Egnell, Français de seconde génération (son grand-père suédois Axel Egnell a épousé une Française et s’est établi en France), est né le 2 avril 1939 à Paris. Il fait ses études secondaires au lycée Janson de Sailly, puis entre en 1956 en classe de mathématiques spéciales à l’Ecole Sainte-Geneviève (Versailles). Il est reçu au concours de l’Ecole polytechnique (promotion 57), en sort dans le corps des commissaires-contrôleurs des assurances (1959) et reçoit sa formation d’officier à l’Ecole d’application de l’artillerie à Châlons-sur-Marne (aujourd’hui Châlons-en-Champagne).

Affecté en mars 1960 au 10e RAMa (Régiment d’Artillerie de Marine), il part comme sous-lieutenant en Algérie, y est en poste dans le secteur de Djidjelli (aujourd’hui Djidjel) en Petite Kabylie. Démobilisé en septembre 1960, il fait son école d’application à l’Institut d’études politiques de Paris et est reçu au concours d’entrée à l’ENA (1961). rappelé sous les drapeaux à Alger (janvier-avril 1962), il est détaché à la Caisse d’équipement pour le développement de l’Algérie Démobilisé après les accords d’Evian, il rejoint  la promotion Blaise-Pascal de l’ENA, est envoyé en stage de préfecture à Nancy, Meurthe-et-Moselle (mai-décembre 1962) et suit le cycle des études à l’ENA (1963-1964). Insatisfait de son classement de sortie, il est rattaché sur sa demande à la promotion suivante (Stendhal), avec laquelle il effectue une année d’études supplémentaire. Il sort de l’ENA en 1965 dans le corps des administrateurs civils, choisit le ministère de l’Economie et des Finances, est affecté d’abord à la Direction générale des douanes et droits indirects, puis entre en 1967 au Service de l’expansion économique à l’étranger dépendant de la DREE (Direction des relations économiques extérieures). Il a été attaché puis conseiller commercial, en poste successivement à Moscou (URSS, 1967-1970), Paris (financement des exportations, 1971-1974), Toronto (Ontario, Canada, 1974-1977), Bagdad (Irak, 1978-1980), Londres (RU, 1981-1983), Ottawa (Canada, 1983-1987), Lille (directeur régional du commerce extérieur, 1987-1992), Vienne (Autriche, 1992-1996), Dakar (Sénégal, avec responsabilité des pays de la zone sahélienne, dont le Mali, 1996-2000), Dublin (Irlande, 2000-2004).

Après sa retraite en 2004, il a fondé en 2006 les éditions Cyrano (www.editions-cyrano.fr) qui ont aujourd’hui 40 titres à leur catalogue. Il a publié URSS : l’entreprise face à l’Etat (Editions du Seuil, 1974, en collaboration avec Michel Peissik), Napoléon et la Dordogne (Pilote 24, 2006), Quatuor irlandais (Cyrano, 2006), Le Journal de Vienne (sous le pseudonyme de René Klégille, Cyrano, 2008), De Sainte-Alvère à Sainte-Hélène, le secret du manuscrit (Cyrano, 2008), Le Secret de Saddam (sous le pseudonyme d’Eric de Villers, Cyrano, 2009), Le Guerrier et le Philosophe, ou Quand Monluc et Montaigne gardaient l’Aquitaine à la France (Cyrano, 2009), R.A.S. à Raddake (Cyrano, 2011), Un été à Coppet (Editions de Fallois, 2012), Victor de Broglie (1785-1870) ou La liberté sans turbulence, l’ordre sans despotisme (Editions Honoré Champion, 2012), Une femme en politique Germaine de Staël (Editions de Fallois, 2013), Sous le soleil de Saddam (Cyrano, 2016), Descente en Rhodanie (Cyrano, 2017), La Retraite de Russie l’incroyable échappée (Hémisphères, 2017), Marstrand, une île en Suède chargée d’histoire (Cyrano, 2018), La mission Melchior (Cyrano, 2018), Sénégal Saga (Cyrano, 2018), Des Français sur la Volga (Cyrano, 2019), Elle s’appelait Aurore… George Sand racontée par un témoin de sa vie (Editions Jean-Jacques Vuillaume, 2019), Elie Decazes (1780-1860), le robin carmeur de l’après-Waterloo (Cyrano, 2020), Thérèse de Lisieux Thérèse Martin (1873-1897) Une leçon d’amour (Cyrano, 2020).

Il a aussi écrit pour le théâtre La tragédie de Maximilien et de Charlotte (ORTF, 1970), Place de la Concorde, ou Vie et mort d’un régime politique (Cyrano, 2006), Chameau, dodo, ou Un polytechnicien amoureux de Napoléon (Cyrano, 2008), Un couple historique : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Germaine de Staël (inédit, 2016), 

Il partage aujourd’hui son temps entre Eglise Neuve d’Issac (près de Bergerac, Dordogne) et Paris. Il a épousé en janvier 1974 Clothilde Archambeaud, dont il a eu trois enfants, Christine (devenue en 2001 Mme Philippe Rozat), Thomas (qui a épousé en 2001 Zoë de Kerever) et Edgar (qui a épousé en 2017 Julie Thomas), les deux derniers nés à Toronto (Ontario, Canada). Il a dix petits-enfants : Léopoldine, Anne-Violette, Hippolyte, Pétronille, Octavie et Gustave (chez Thomas), Antoine et Charles (chez Christine), André et François (chez Edgar).