Les Éditions du Ruisseau viennent de publier le dernier ouvrage de Michel TESTUT, promenade dans de vieux cimetières de campagne à la faveur de laquelle l’auteur élève l’apparente gravité du sujet au rang d’une réflexion mêlée comme toujours d’humour et de philosophie sur la vie et le passé de son pays.
Dans un article paru dans Sud-Ouest le 24 mai, il s’explique sur le ton de son ouvrage : « Je pense que la meilleure façon d’aborder les choses graves est d’en parler avec légèreté. »
Il se défend d’avoir voulu écrire un guide, et confesse son attrait pour les petits cimetières plutôt que les grands.
« Dès que je vais quelque part, je pousse la grille du cimetière.» Et il évoque la façon dont l’architecture et l’atmosphère de ces lieux, qui souvent lui font penser à Georges Brasses, auteur de plusieurs chansons sur ce thème, et parle du soin qu’il a porté à faire que ce texte ne soit jamais plombant – selon ses propres termes.
Un ouvrage sur lequel plane, comme si souvent chez Michel TESTUT, l’ombre de Montaigne.